Église Saint-Nizier de Lyon à Lyon 2ème dans le Rhône

Patrimoine classé Patrimoine religieux Eglise gothique

Église Saint-Nizier de Lyon

  • 5 Place des Cordeliers
  • 69002 Lyon 2e Arrondissement
Église Saint-Nizier de Lyon
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Crédit photo : Groumfy69 - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune

Patrimoine classé

Eglise Saint-Nizier : classement par liste de 1840

Origine et histoire de l'Église Saint-Nizier

L'église Saint-Nizier est attestée dès le VIe siècle et sa crypte sous le chœur renfermait des sépultures d'évêques remontant à cette époque. En 1306, l'archevêque Louis de Villars y institua un chapitre de seize chanoines. L'édifice actuel a été en grande partie reconstruit probablement à partir du début du XVe siècle, en commençant par le chœur. Le clocher nord est élevé au milieu du XVe siècle et les travaux avaient progressé jusqu'à la travée IV de la nef vers la fin du siècle. Entre 1502 et 1517 on monte les voûtes du chœur et de la nef jusqu'à la travée IV ; la réalisation des voûtes des trois premières travées s'étend quant à elle de 1537 à la fin du siècle. Le chapitre envisage la construction de la façade au début du XVIe siècle, mais le porche reste inachevé en 1549 et protégé par une toiture provisoire. Le projet de façade est repris en 1578 par l'architecte Jean Vallet ; en 1590 les travaux permettent le voûtement de la première travée du vaisseau central, tandis que le clocher sud intégré à la nouvelle façade demeure inachevé. En 1611 est passé un marché pour l'édification d'un porche sud avec une sacristie au-dessus. Au cours du XVIIe ou du XVIIIe siècle une nouvelle crypte est creusée sous la nef. Les sacristies sont détruites en 1797-1798 ; de nouvelles dépendances sont édifiées d'après un projet de Louis-Cécile Flachéron daté de 1816 et réalisées en deux étapes (1817-1819 pour les sacristies, 1824 pour les boutiques et la fontaine attenante). Entre 1840 et 1859 l'église fait l'objet d'une restauration générale sous la direction de Claude Anthelme Benoît : le triforium est complété, la façade refaite à l'exception du portail central et de la travée du clocher nord, et la tour sud est construite. L'édifice figure sur la première liste des monuments historiques de 1840. En 1883-1884 la crypte sous la nef est prolongée au détriment de celle sous le chœur et décorée de mosaïques exécutées par Ennemond Mora d'après des cartons de Gaspard Poncet. Cette succession de campagnes et d'aménagements reflète l'histoire longue et troublée du bâtiment, marquée par des phases de construction médiévale, des destructions et des restaurations postérieures.

Liens externes